Mais qu’allait-elle faire dans cette galère?
Probablement une question que quelqu’un qui aurait regardé ma vie d’en haut aurait pu se poser quand……
J’ai entamé une classe prépa scientifique alors que je vibrais pour les beaux mots et les émotions……
J’ai poursuivi dans une école d’ingénieur pour apprendre à prévenir les risques (et ne surtout pas en prendre)…
J’ai repris des études de psychologie à distance, alors que je venais juste de terminer l’ingénierie …
J’ai dit OUI à Alban Bourdy quand il m’a proposé de co-écrire un livre avec lui et Christine Leclerc-Sherling et Saverio Tomasella.
En vérité, sur cette dernière affirmation, n’importe qui qui aurait observé ma vie d’en haut ce serait dit: « Wohou, elle est exactement là où elle devrait être, à faire ce qu’elle devrait faire! ».
J’ai un parcours atypique, assez injustifiable face à un recruteur à la pensée linéaire.
Il y a eu des difficultés, plein.
Il y a eu des larmes, des découragements, des j’en peux plus. Plein.
Il y a eu des rencontres, de celles qui vous rendent meilleure, plus vous-même, plus vivante. Précieuses.
Il y a un cheminement vers moi, une cohérence qui se dessine, une rencontre avec ma vérité, de plus en plus profonde.
D’aucuns diraient que j’ai perdu du temps. D’autres que je m’étais égarée et que je me suis retrouvée. Moi je dis que peu importe. Je ne changerais rien. Je suis tout ça et tellement plus. J’aime celle qui a été dans la galère de la prépa, en école d’ingénieur et celle qui a osé reprendre psycho. Merci à elles!
Pour lire celle d’aujourd’hui, pour prendre la main qu’elle vous tend avec ses acolytes, c’est dans le livre « main dans la main vers un monde plus sensible », aux Editions Lanore.
Il est disponible sur commande dans votre librairie préférée et en cliquant sur le lien qui facilite la vie: https://livre.fnac.com/a15588220/Alban-Bourdy-Main-dans-la-main-vers-un-monde-plus-sensible

Je croyais être la seule personne au monde qui s’angoisse devant sa boîte aux lettres – pour rien du tout. Merci, maintenant je sais qu’on est deux! La prochaine fois que je m’imagine en scaphandre, approchant ma boîte aux lettres avec de longues pinces, en vérifiant 3 fois que mes bouteilles d’oxigene soient bien remplies, je penserai à toi, ça ira peut-être mieux quand on est deux.
Comme ton commentaire me fait plaisir! Ahaha, n’hésite pas à me dire comment c’était de savoir qu’on est au moins deux à vivre ces instants de grande angoisse. Merci de ta lecture!